One of Africa’s major challenges in the last three decades has been the need to restore confidence in the judiciary. During the long years of dictatorial rule, judges were stripped of their independence and appointed or dismissed at the whim of presidents; the public consequently had scant trust in the judiciary. This paper provides a comparative overview of developments in Africa in the last three decades. It seeks to determine to what extent appointment processes promote critical judicial values such as independence, impartiality, transparency, inclusivity and efficiency. Have appointment systems restored public confidence in the judiciary? What are the emerging challenges? It is argued that although some countries have made progress in the quality of judicial appointments, in others serious challenges remain. Nevertheless, the proclivity of the executive to exploit its role in judicial appointments in Africa and thereby undermine the quality of justice remains as strong as ever.
L’un des défis majeurs de l’Afrique au cours des trois dernières décennies a été la nécessité de restaurer la confiance dans le système judiciaire. Pendant les longues années du régime dictatorial, les juges ont été dépouillés de leur indépendance et nommés ou révoqués à la discrétion des présidents ; par conséquent, le public n’avait guère confiance dans le système judiciaire. Cet article offre un aperçu comparatif des développements en Afrique au cours des trois dernières décennies. Il cherche à déterminer dans quelle mesure les processus de nomination favorisent les valeurs judiciaires essentielles telles que l’indépendance, l’impartialité, la transparence, l’intégration et l’efficacité. Les systèmes de nomination ont-ils restauré la confiance du public dans le système judiciaire ? Quels sont les défis émergents ? Nous avançons que bien que certains pays aient fait des progrès dans la qualité des nominations judiciaires, dans d’autres, de sérieuses difficultés subsistent. Néanmoins, la tendance de l’exécutif à exploiter son rôle dans les nominations judiciaires en Afrique, et ainsi, miner la qualité de la justice reste aussi forte que jamais.
